Helping To Get It Done

Un retour vers la qualité de l’analogique

par ACDC


Amplificateurs audio à tubes
Une famille d’amplificateurs audio très haut de gamme, basés sur des tubes électroniques et réalisés selon des techniques et avec des matériaux modernes.

Il est singulier de constater que, si les grands fabricants de tubes électroniques comme Mullard, Telekunken, Philips, ont disparus ou en ont arrèté la production, de nouvelles usines ont par contre repris la production des principales références de tubes audio et les fabriquent maintenant en mettant à profit les nouveaux développements en matière de matériaux, de techniques de fabrication et de vide poussé.

Il en va de même pour les transformateurs de sortie où les techniques de bobinage et les matériaux utilisés permettent d’atteindre des performances dont les ingénieurs de 1950 ne pouvaient rêver. Doubles bobinages sur noyau en C, noyau amorphe, bobinage en argent, isolation en téflon, couches alternées pour ne citer que quelques progrès.

Les techniques héritées de l’époque des tubes à vides restent applicables aujourd’hui.


Les amplificateurs audio basés sur des tubes à vide offrent nombre d’avantages sur leurs concurrents transistorisés.

  • Simplicité du schéma.
  • Nombre de composants extrêmement réduit, d’où moins de bruit.
  • Fonctionnement en classe A la plupart du temps, et en tout cas à puissance faible ou moyenne.
  • Pas de distorsion de raccordement.
  • Peu – voire pas – de contre-réaction si on utilise des transformateurs de sortie modernes.

Ces avantages se font encore plus sentir (et mesurer) lorsqu’on utilise des composants modernes.


Les différents développements d’amplificateurs de ce type entrepris par ACDC ont culminé avec un amplificateur stéréo de 2 x 90 Wrms sur 8 Ohms, la bande passante à -3 dB en est de 8 à 42.000 Hz à la puissance nominale. Le bruit est inférieur à -115 db.

Certes cette puissance peut paraitre modeste en comparaison des valeurs annoncées par les fabricants d’amplificateurs classe D ou H. Mais ces derniers déforment inévitablement le signal. Découper le son en tranches plus ou moins fines, amplifier digitalement (en tout ou rien) puis reconstituer le signal par des filtres ne peut pas restituer exactement le son. Et bien sûr, outre une contre réaction importante, de nombreux circuits annexes son nécessaires pour minimiser les modifications apportées au signal pendant son traitement, d’où une augmentation drastique du nombre de composants.

Dans le débat entre les tenants du digital et ceux de l’analogique, le type d’amplificateurs à tubes développé par ACDC est clairement un argument en faveur de ces derniers. De nouvelles manières d’implémenter les schémas classiques sont à l’étude. On citera par exemple l’utilisation de sources de courant ultra stables capables de fonctionner à de hautes tensions.